Jin Akanishi European Tour The Jin Akanishi European Tour Forum |
| | [OS+bonus] Welcome in Italia (KoJin) | |
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Hellyndra Chibi Jin
Messages : 104 Date d'inscription : 01/10/2011 Age : 42
| Sujet: [OS+bonus] Welcome in Italia (KoJin) Dim 15 Jan - 22:13 | |
| Titre : Welcom in Italia Genre : YAOI x Johnny's Personnages : Jin Akanishi, Koki Tanaka Pairing : KoJin Rating : NC-18 (dans le Bonus) Disclaimer : Les Johnny's ne m'appartiennent pas hélas. Résumé : Un japonais est envoyé en Italie par son chef bien-aimé qui l'adore le déteste. Cet OS avait été écrit dans le cadre d'un concours, comme la fin avait été un peu... Bâclée, j'ai donc fait un bonus. - Spoiler:
« Veuillez attacher vos ceintures, attention au départ. »
La secousse de l'appareil qui se mit en marche et l'appréhension qui en découlait eurent raison de la superbe du jeune homme assis parmi les autres passagers. Ses mains s'agrippèrent aux accoudoirs de son siège comme s'ils étaient ses bouées de sauvetage, son dernier point d'ancrage pour le maintenir à cette vie. Lui qui habituellement paraissait si cool, si fort, le semblait déjà beaucoup moins à l'instant. Quelle idée avait-il eue de se retrouver ici ? Ah oui, il n'avait pas eu le choix. Son patron bien aimé lui avait imposé ce voyage s'il ne voulait perdre son poste. Et son poste, il n'avait pas envie de le perdre, il en avait bien trop besoin. Il avait ramé pour arriver là où il en était, même s'il était encore tout en bas de l'échelle, il avait dû aller à l'encontre de ce que ses parents avaient prédestiné pour lui. Qui aurait pu prédire que le fils du président du plus grand cabinet d'avocats de Tokyo allait devenir couturier ? Personne, et en tout cas pas son prestigieux paternel.
Dire qu'à l'heure actuelle il était un couturier était un bien grand mot, il était l'apprenti du couturier en vogue dans les hautes sphères de la confection vestimentaire, autant dire son larbin. Mais pour l'instant cela lui suffisait car il approchait enfin son rêve des doigts après cette longue route escarpée et semée d'embûches qu'il avait dû empruntée pour en arriver là. La nouvelle de ne pas suivre les traces de son père et de ne pas reprendre le cabinet, quand l'heure d'en hériter lui serait arrivée, avait été très mal acceptée par son entourage, et surtout ses parents. Les conflits qui s'en suivirent laissèrent des traces indélébiles et de profondes crevasses entre eux que même les années écoulées ne purent combler. Leur réaction la plus virulente fut probablement lorsqu'il leur annonça son désir de devenir un couturier. Son père le chassa alors de la maison sans un mot de plus que cette phrase qui résonna dans son esprit pendant encore longtemps.
« Va t'amuser avec tes fanfreluches, mais ne remets jamais plus les pieds ici ! »
C'est ainsi qu'il s'était retrouvé à la rue, privé du confort familial bien avant d'atteindre l'âge auquel il pensait partir voler de ses propres ailes. Heureusement qu'il avait des amis qui avaient pu l'aider, l'héberger pendant cette période difficile. Quoi de plus difficile que d'avoir un travail sans avoir d'adresse fixe ? Le cercle vicieux par excellence, il faut un travail et des revenus pour avoir un logement, mais il faut un logement pour avoir un travail. Après avoir enchaîné les petits boulots tout en squattant à droite et à gauche chez des amis, il trouva un emploi de serveur dans un bar gay tenu par un ami. Il lui laissait aussi une chambre au dessus du bar, lui permettant ainsi d'économiser pour plus tard pouvoir suivre les cours de stylisme et de confection de vêtements dans l'école prisée qu'il visait. La raison principale qu'avait eue son ami pour l'aider était qu'il était son amant. Car en effet il était gay, mais ça, il ne l'avait jamais avoué à ses parents, son père aurait été capable de le tuer.
Cette relation était vouée à l'échec, tous les deux le savaient depuis le début. Il ne restait avec lui que pour pouvoir profiter du logement et du travail, ne sachant où aller autrement. Son amant l'avait toujours désiré même s'il s'était toujours refusé à lui jusqu'à ce que sa situation soit désespérée, il profitait ainsi de sa faiblesse pour assouvir ses pulsions, un amour aveugle et égoïste non partagé. Même s'il y avait de l'affection entre eux, ce n'était en rien de l'amour, juste une sorte de contrat tacite qui les liait, un échange de bons procédés. Cette situation dura plusieurs années, pendant lesquelles ils se faisaient souffrir mutuellement sans vraiment le vouloir, avant qu'il ait assez d'argent pour faire son école. Malgré les années de souffrance, ils se séparèrent à regret, se retrouvant à nouveau seul face au monde, avec une vision de l'amour et de la vie à deux faussée.
Trois ans passés dans cette école de stylisme et il eut enfin son diplôme avec mention. Pas étonnant, il avait tellement galéré pour parvenir à intégrer cette école qu'il s'était défoncé pour être sûr de ne pas gâcher sa chance. Malheureusement, même issu d'une école réputée, le problème était toujours le même, parvenir à trouver du travail. Les places de stylisme, créateurs, étaient très prisées et peu nombreuses. Pour être reconnu et avoir sa chance il fallait de l'expérience. Les collections étaient trop importantes pour les laisser entre les mains de novices, mais comment avoir de l'expérience quand on ne peut avoir de premier poste à cause du manque d'expérience ? Finalement ses premiers postes furent essentiellement des missions ponctuelles, remplacement de personnel malade, aide lors des coups de bourre avant les défilés ou les présentations des nouvelles collections. Jusqu'à ce qu'enfin cette compagnie l'embauche définitivement.
Il en aurait sauté de joie lorsqu'il signa son contrat, enfin son rêve était à portée de main, il se plaisait à penser qu'il aurait même bientôt sa propre collection, son propre style, que les gens s'arracheraient ses créations. Malheureusement, il déchanta vite. Son travail consistait essentiellement en apporter des cafés à l'équipe de création, de jouer le facteur entre les services, de ranger et nettoyer les espaces de travail, en gros faire toutes les sales besognes, épuisantes et souvent peu gratifiantes. Malgré les deux années qu'il avait passées à ce poste, son travail n'avait pas évolué d'un pouce, et son chef, ce grand créateur de renom, prenait un malin plaisir à le rabaisser. Il fallait une tête de tuc dans l'agence et c'était tombé sur lui. Pourtant il n'était pas idiot, loin de là, plutôt séduisant avec son teint hâlé, ses lèvres pleines et charnues, son regard d'un noir profond, ses cheveux mi-longs d'un noir corbeau, son corps aux courbes à damner un mort, sensuel et séduisant. C'était sans doute en partie pour ça que le grand créateur l'avait pris en grippe, notamment après qu'il lui ait piqué une ou deux conquêtes.
Car oui, ce beau jeune homme plaisait. Les filles comme les garçons essayaient régulièrement d'obtenir ses faveurs, mais ses faveurs n'allaient rarement au delà d'une soirée. Les années de galère qu'il avait vécues lui avaient laissé un goût amer et surtout une confiance limité envers le genre humain et les relations longues durées. Sa déception professionnelle, son manque de confiance envers les autres le poussaient à avoir une vie peu stable, voire chaotique, solitaire même s'il était souvent entouré en soirée, quand il rentrait chez lui, il se retrouvait seul avec lui-même.
Il était fort en tout, rien ne lui résistait, rien ne lui faisait peur... Sauf l'avion... Ces choses volantes lui filaient une peur panique. Beaucoup avaient connaissance de cette peur qui le tenaillait, dont son vénéré chef. C'est sans doute la raison pour laquelle sa dernière lubie fut de l'envoyer porter des documents importants à un créateur ami situé actuellement à Milan, en Italie, pour une semaine de la mode où s'enchainent les défilés. Cet ami devait en échange lui remettre des échantillons de tissus ou autres accessoires pouvant agrémenter la prochaine collection. Tout ceci aurait bien pu se faire par transporteurs ou envoyer quelqu'un d'autre qui aurait sans aucun doute été ravi d'y aller, mais non il avait décidé de l'y envoyer, lui. Ses origines italo-niponnes avaient été le prétexte, mais il voulait surtout l'obliger à prendre l'avion.
C'était ainsi qu'il s'était retrouvé sur cet avion, agrippé aux accoudoirs à s'en faire blanchir les articulations, les lèvres pincées avec force pour s'empêcher de hurler, les yeux férocement fermés pour tenter de calmer sa panique. Le décollage fut une dure épreuve et sa respiration ne se calma que de longues minutes après que l'avion ait pris son altitude de croisière. Même s'il semblait plus détendu tout au long du voyage, le moindre soubresaut et il se crispait de nouveau sur ses accoudoirs. La pire épreuve fut sans aucun doute l'atterrissage lors duquel il vit sa vie défiler à toute allure devant ses yeux. La descente de l'appareil et le chemin vers l'aéroport fut elle aussi laborieuse, ses jambes tremblant affreusement à cause de la panique ressentie. Dès que l'occasion se présenta, il s'affala sur le premier banc disponible pour tenter de se calmer avant de récupérer sa valise.
A peine le pied posé hors de l'aéroport, le choc des cultures se fit sentir. Son regard avait beau se poser tout autours de lui, tout était vraiment différent de chez lui. Et surtout, tout le monde parlait Italien, langue que malgré ses origines il ne parlait pas du tout. C'est ainsi que commença le périple italien d'un jeune japonais qui tentait de se faire comprendre grâce à son anglais, somme toute un peu particulier, appelé plus communément le Jinglish.
Sa compagnie s'était occupée de la réservation d'hôtel. Les créateurs, les mannequins, et ceux qui travaillaient pour les défilés de la semaine, étaient logés dans un véritable palace au cœur de la ville. Son hôtel à lui avait presque le même nom que le palace et était situé juste à côté, mais il n'avait que le nom en commun. Même s'il n'était pas miteux, les chambres n'avaient presque que le strict minimum, un lit, une télévision où étaient diffusées une dizaine des chaines nationales, en italien bien sûr, une table, une chaise, quelques cintres sur une petite penderie, et une petite salle de bain. Le service d'étage ? Des distributeurs de boissons et de sucreries dans le hall. Mais au moins il n'y avait pas de rats ou de cafards, ce qui n'était pas si mal.
Après une nuit agitée, le décalage horaire n'arrangeant pas le dépaysement, il était temps pour le jeune japonais d'aller à la rencontre de ce fameux ami créateur. Takizawa Hideaki était son nom et il espérait qu'avec lui u moins il pourrait parler japonais. Pénétrer sur les lieux fut déjà une épreuve en elle-même, le personnel du palace tenant à la sérénité et au calme des clients ne laissait pas les curieux entrer. Allez expliquer à un maître d'hôtel qu'on doit rencontrer un de leur clients pour lui remettre des documents importants quand ils ne parlent pas japonais et que de l'autre côté aucun mot italien n'est compris.
Après bien des péripéties, il arriva enfin devant ce fameux Takizawa, un des créateurs les plus prometteurs de cette semaine de la mode. Etrangement, il semblait bien jeune, seulement quelques années de plus que notre pauvre japonais perdu, qui d'ailleurs se demandait comment il avait pu en arriver où il en était en étant aussi jeune alors que lui ramait sans jamais obtenir le moindre résultat. Takizawa n'était pas très grand, mais avec un corps bien bâti et un visage plutôt agréable. La première réflexion de notre jeune japonais fut de voir en lui une personne agréable qui inspirait confiance et ce qu'on pouvait appeler un beau gosse. Mais lorsqu'il ouvrit la bouche, les premières paroles eurent l'effet d'une douche froide sur lui.
« Akanishi ? Vous arrivez seulement maintenant ? Je vous attendais plus tôt... »
Quelque peu décontenancé par le ton rude du créateur, Akanishi, Jin de son prénom, se mit à bafouiller des excuses sur le fait qu'il était arrivé tard la veille du fait des douze heures d'avion et que le décalage horaire l'avait assommé. Mais le créateur ne voulu rien savoir et l'envoya même paître en lui balançant le sac d'accessoires qu'il devait ramener au Japon. Sortant de la salle du rendez-vous totalement dépité, Jin percuta un autre jeune homme et s'inclina pour s'excuser. L'inconnu grogna une petite réponse que Jin ne comprit pas, probablement une autre langue. Pourtant lorsqu'il se releva, son regard rencontra celui d'un autre asiatique, probablement japonais, une chance de rencontrer tant de compatriotes dans ce pays lointain.
Cette rencontre, loin de le rassurer après sa déconvenue avec le créateur, ne fit qu'amplifier son mal-être. Le jeune homme que Jin avait bousculé avait une allure grunge-rock, avec des nuances faisant penser aux yakuzas. Ses cheveux décolorés, ses piercings et son regard mauvais donnaient au mélange une note encore plus terrifiante. Jin soupira et ferma les yeux en attendant l'accès de violence qui allait probablement s'abattre sur lui, mais rien ne vint. A la place, un rire frais et doux se fit entendre. Rouvrant les yeux, son regard tomba sur le sourire rieur du yakusa, un sourire qui faisait pétiller ses yeux en lui donnant un air adorable. Jin le regarda un moment, ébahi par ce changement avant que l'autre ne prenne la parole.
« On dirait qu'il vous en a fait voir de toutes les couleurs mon pauvre. Ne vous inquiétez pas, ça ne vient pas de vous, il est infect avec tout le monde, mais comme c'est un grand créateur de génie, tout le monde doit tolérer ses accès d'humeur. »
Toujours abasourdi, Akanishi se contenta de hocher la tête sous le rire encore plus prononcé du yakusa rockeur.
« Bon comment se nomme sa nouvelle victime ? Moi c'est Tanaka Koki, je suis son assistant. » « Akanishi...Akanishi Jin. » « Akanishi ? Il me semble avoir lu ce nom quelque part... Hum... Ah je sais... Vous deviez apporter des documents de la part de votre patron c'est ça ? » « C'est ça... » « Faire tout ce voyage simplement pour apporter des documents ? On dirait que votre boite a de l'argent à perdre. » « Je pense surtout que mon patron avait envie de m'ennuyer un peu plus. » « Comment ça ? » « Il sait très bien que j'ai une sainte horreur de l'avion et que je ne parle pas un mot d'italien, deux raisons de plus pour m'envoyer dans ce pays. » « Votre patron ne vous aime donc pas ? » « C'est un euphémisme de dire ça... Mais je ne sais pas trop d'où ça lui vient... Peut-être du fait que quelques unes de ses conquêtes aient jeté leur dévolu sur moi plutôt que sur lui. » « En effet ça pourrait être une raison à certaines rancœurs. »
Le rire de ce fameux koki était plutôt communicatif et bientôt Jin se laissa porter par cette légèreté. Tous les deux étant libres pour le reste de la journée, le blondinet invita Jin à lui tenir compagnie pour boire un verre ou visiter un peu. Au fil de la journée, il découvrit que, malgré son apparence peu engageante, voire quelque peu flippante, Koki était un véritable nounours adorable au cœur d'or, d'une nature qu'il n'avait encore jamais rencontré chez d'autres personnes. Avec lui, tout semblait simple, même une simple conversation était plaisante.
Il s'avéra, au fil des conversations, qu'en fait Koki et Jin étaient issus de la même école de stylisme à Tokyo et qu'ils n'avaient que quelques mois d'écart. Koki avait passé son diplôme pendant les quelques années pendant lesquelles Jin galérait pour se payer l'école. Il était son sempai, et contrairement à lui, après être diplômé, il n'avait pas trop galéré pour trouver un poste dans une agence de création. Il avait réussi à supporter son exécrable patron et avait donc bien appris et bien évolué à ses côtés. Il s'était même chargé de certaines créations présentées lors du défilé, même si son chef avait apporté les dernières finitions pour que ce soit à son goût.
Jin béait presque d'admiration face à ce jeune homme qui était presque son opposé mais celui qu'il rêvait presque de devenir. Lui qui n'avait jamais eu le droit de tenir le crayon pour tenter d'imaginer une tenue à son travail, avait pourtant plusieurs carnets de croquis pleins de ses créations originales qui n'étaient toujours restées et resteraient probablement que pures imaginations crayonnées sur une feuille.
« Pourquoi tu ne le montre pas à ton boss ? » Demanda à un moment Koki, prenant Jin au dépourvu. « Quoi donc ? » « Ce que tu sais faire, tes créations... » « T'es fou ? Il m'a bien fait comprendre que ma place était celle du larbin et que je n'avais pas mon mot à dire. » « Alors pourquoi tu restes ? » « J'ai tellement galéré pour trouver ce boulot que je ne le laisserais pas. J'ai besoin de ce travail et... J'ai aussi quelque chose à prouver. » « Quoi donc ? » « A mes parents... Que je peux m'en sortir dans ce domaine et que grâce à ça j'ai réussi à devenir quelqu'un de... Respectable... » « Hein ? Mais pourquoi ça ? » « Peut-être qu'ainsi ils accepteraient que je fasse à nouveau partie de la famille. »
En dévoilant cette partie si intime de sa vie à ce jeune homme, Jin n'avait pu s'empêcher de baisser les yeux pour se cacher derrière ses longs cheveux, et ainsi dissimuler les quelques perles salées qui s'échappaient en traître de ses yeux. Koki se contenta de l'apaiser sans le juger comme d'autres l'auraient fait. Au fil de la soirée, les bières s'enchainaient et les langues se déliaient. Jin lui raconta finalement son histoire avec ses parents, les années galères qui avaient suivi ainsi que sa vie actuelle résumée en quelques mots. A travers son récit, Koki en avait déduit quelques faits qu'il garda dans un coin de sa mémoire, dont le fait que Jin soit vraisemblablement gay et que sa vie actuelle n'était qu'une vaste solitude sans fin. Le premier point le rendait presque heureux, peut-être aurait-il une chance de briser avec lui le second point. Car oui, Koki était comme lui et avait eu pour lui ce qu'on pourrait appeler un coup de foudre dès le premier regard. Le voir ainsi si triste et désœuvré lui brisait le cœur.
« Où tu vas ? » « Bah je rentre à l'hôtel... Je dois rentrer au Japon demain... » « Reste donc un peu plus longtemps, profite du voyage et visite un peu... Prends ça comme des vacances. » « Vais me faire tuer par mon boss si je fais ça. » « Mais se taper plus de vingt-quatre heures d'avion en deux jours c'est vraiment pas bon pour le corps, c'est dangereux même. » « Mais ça mon boss s'en fout... » « Mais non mais reste quand même... » « Pourquoi donc ? » « Pour passer du temps avec moi... Onegai. » « Koki... T'es vraiment gentil, mais j'ai besoin de mon boulot... » « Et si je t'en offrais un autre ? » « Heee ? » « En fait... Je voulais ouvrir ma propre agence de création... J'ai les fonds nécessaires pour démarrer... Je cherchais juste le collaborateur idéal... Je crois que je l'ai trouvé... » « Heee ? Moi ? Mais tu ne me connais même pas, tu sais pas si je saurais le faire ou si je te ferais couler. » « Je suis sûr que tu seras parfait Jin... Je le sens. Et si tu penses vraiment qu'il peut y avoir un problème, laisse moi juger par moi-même. Tu as ton carnet de croquis dont tu m'as parlé ? » « Euh... Oui, dans la chambre. » « Allons-y et montre les moi... » « O... Ok »
Jin conduisit donc Koki dans sa petite chambre d'hôtel alors que l'hésitation le gagnait de plus en plus. Pourquoi cet homme qu'il ne connaissait qu'à peine se montrait si gentil avec lui et lui proposait de travailler ainsi avec lui ? Tous ceux qu'il avait rencontrés dans ce milieu n'avait toujours cherché qu'à le rabaisser, à l'humilier, à le briser, et lui, avec de simples mots, balayait tout et lui redonnait espoir.
Le carnet de croquis dans les mains, Koki s'exclamait à presque chaque page tant il était charmé par ce qu'il voyait. Il trouvait les idées de Jin vraiment géniales et imaginait déjà les mannequins défiler avec ses modèles. A chaque exclamation Jin tentait de le dissuader en lui disant que ce n'était vraiment pas quelque chose d'extraordinaire, de plutôt banal, voire mauvais même. Il n'avait jamais montré son carnet à personne et était gêné que cet inconnue dise trouver ça bon alors qu'il ne se trouvait lui-même aucun talent. Il lui reprit alors le carnet des mains et le planqua entre ses bras pour ne plus qu'il l regarde et baissa la tête.
« Pourquoi tu dis que ce que j'ai dessiné est bien ? C'est que quelques croquis sans valeur... » « Tu rigoles j'espère ? Tes dessins sont vraiment bien. Tu as beaucoup d'imagination et un sens de la mode vraiment développé. Je suis sûr que tu ferais un grand créateur. » « Tu te moques de moi je le sais... Pourquoi tu fais ça ? » « Je ne me moque pas... Ils sont magnifiques. Ca se voit que tu y as mis tout ton cœur et toute ta passion. Ils sont aussi beaux que toi. » « Ca me fait une belle jambe ça... Quoi ? Tu me trouves beau, t'as flashé sur moi e tu me baratines depuis tout à l'heure pour t'amuser un peu avec moi comme tous les autres ? » « Oui je te trouve beau...Oui j'ai flashé sur toi... Mais je ne te baratine pas et je ne veux pas m'amuser... Je veux t'aimer nuance... » « Pff m'en doutais... Vous êtes tous pareils... Mais je pensais que tu étais différent et... ... ... Hein ? T'as dis quoi ? » « Je veux t'aimer Jin... Enfin plutôt j'aimerais que tu m'aimes en retour, mais j'espère que ça viendra avec le temps... » « Tu joues à quoi là ? Tu te moques encore de moi c'est ça ? Hahaha »
Le rire nerveux de Jin stoppa brusquement lorsqu'il sentit les mains de Koki se poser sur ses épaules et son souffle chaud effleurer le creux de son oreille. Ses lèvres légères comme des papillons s'égarèrent autours de sa temps entre chaque morceau de phrase, faisant frissonner Jin.
« J'aime ton corps... J'aime ton cœur... J'aime ta sensibilité... J'aime ta modestie... J'aime ta douceur... Il ne faut pas forcément des années pour connaitre quelqu'un... Un regard m'a suffit... Je t'aime Jin... »
Le cœur de Jin s'emballait de plus en plus à chaque partie de phrase prononcée par le Yakuza rockeur au cœur tendre, mais il s'arrêta lorsque les derniers mots furent prononcés. Jamais il ne les avait entendus prononcés avec une telle douceur, une telle sincérité. Le seul autre à lui avoir dit je t'aime avait été son ex, mais ça lui faisait un effet bien différent. Avec l'autre c'était obsessionnel, il était sa chose, et tout s'était fini dans la haine, ils se détruisaient mutuellement. Avec Koki, ces mots lui procuraient une telle chaleur qu'il en était troublé.
Les lèvres du blondinet continuaient leur chemin, suivant l'arrête de la mâchoire, se posant régulièrement toujours aussi légères que des papillons alors que ses bras avaient glissé pour lui enlacer tendrement le cou. Inconsciemment, Jin ferma les yeux et tourna légèrement la tête vers lui pour faciliter sa progression alors que son cœur battait de plus en plus la chamade. Lorsque leurs lèvres s'effleurèrent, le cœur de Jin se mit à battre frénétiquement alors qu'une douce chaleur commençait à se répandre en lui. Ce contact bien trop léger fut rapidement suivit d'un autre bien plus passionné. Leurs langues se trouvèrent rapidement et commencèrent alors un ballet sensuel. Sans rompre ce baiser, ils se retrouvèrent enlacés sur le lit où la passion de leurs étreintes ne fit que renforcer leurs sentiments naissants.
Le réveil de Jin fut le plus doux qu'il ait connu, entouré par la douce chaleur de celui qu'il pouvait à présent appeler son amant qui l'enlaçait tendrement. Les souvenirs de la nuit passée lui revinrent en mémoire et ses joues prirent une belle teinte rosée alors qu'un doux sourire apparut sur ses lèvres. Il resserra son étreinte autours de son amant et cacha son visage au creux de son cou. Koki fut charmé par ce doux réveil et tous les deux s'enlacèrent de nouveau passionnément.
Jin resta quelques jours de plus en Italie avec Koki puis ils revinrent ensemble au Japon. Comme il s'en doutait, son patron entra dans une colère noire que son larbin ait osé profiter de l'Italie pour se prélasser mais resta abasourdi lorsqu'il lui remit sa lettre de démission. Koki fit de même avec son propre patron et ils s'installèrent ensemble pour ouvrir leur propre agence de stylisme et création. Ils trouvèrent également des partenaires viables avec qui travailler, grâce aux relations que le blondinet s'était faites dans le métier.
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| | | Hellyndra Chibi Jin
Messages : 104 Date d'inscription : 01/10/2011 Age : 42
| Sujet: Re: [OS+bonus] Welcome in Italia (KoJin) Dim 15 Jan - 22:16 | |
| Voici donc le bonus qui va à la suite \o - Spoiler:
Les lèvres du blondinet continuaient leur chemin, suivant l'arrête de la mâchoire, se posant régulièrement toujours aussi légères que des papillons alors que ses bras avaient glissé pour lui enlacer tendrement le cou. Inconsciemment, Jin ferma les yeux et tourna légèrement la tête vers lui pour faciliter sa progression alors que son cœur battait de plus en plus la chamade. Lorsque leurs lèvres s'effleurèrent, le cœur de Jin se mit à battre frénétiquement alors qu'une douce chaleur commençait à se répandre en lui. Ce contact bien trop léger fut rapidement suivit d'un autre bien plus passionné. Leurs langues se trouvèrent rapidement et commencèrent alors un ballet sensuel qui ne semblait connu que d'elles-seules. Le bout de métal froid du piercing de Koki surprit tout d'abord Jin, mais il s'amusa ensuite avec, goûtant ces sensations inédites avec délice.
Jin se retrouva rapidement allongé sur le matelas avec un Koki au regard de braise à califourchon au dessus de lui. Ce regard brulant dégageait un tel magnétisme qu'il n'arrivait pas à en détacher le sien. Il lui semblait être entraîné dans le tourbillon des sensations qui se lisaient dans ces prunelles, de la passion, de l'envie, du désir, de l'amour, de la tendresse... Un incendie de sensations qui irradiait de ses rétines et qui le happait sans espoir de retour. Sans dévier de ce regard, leurs lèvres se retrouvèrent pour se goûter à nouveau et rapidement un nouveau ballet débuta. Leurs paupières se fermèrent et ils trouvèrent d'autres moyens pour partager la passion, le désir qui les consumaient. Le baiser se fit plus enragé, plus hâtif, plus passionné. Leurs mains partirent à la découverte du corps de l'autre par des caresses de plus en plus appuyées.
Le baiser cessa, ainsi que les caresses, alors que Koki attrapa les mains de Jin pour le relever en même temps que lui sous le grognement de frustration du brun. Les mains du blondinet ne prirent pas le temps de détacher les boutons de la chemise de leur désiré, préférant l'enlever plus rapidement, tel un t-shirt, avant de la balancer à travers la chambre et de pouvoir enfin glisser sur cette peau qui les attirait. Leurs lèvres se retrouvèrent encore alors que Jin prenait, au contraire de Koki, tout son temps pour détacher les boutons de sa chemise, le faisant languir d'autant plus. Les grognements de frustration du plus jeune moururent contre le sourire amusé du brun qui se délectait de cette impatience qu'il ressentait chez le blond. Se savoir ainsi désiré était tout simplement enivrant, même s'il avait encore du mal à croire en la sincérité des paroles de son compagnon.
A peine le dernier bouton de sa chemise céda que le jeune créateur fit disparaitre sans attendre ce morceau de tissu qui le gênait tant. Impulsion soudaine, il s'installa mieux à califourchon au dessus des cuisses de l'apollon ténébreux et se rapprocha pour se coller à lui, sentir son torse si désirable contre le sien. Le contact soudain de leurs peaux les rendit soudain plus avides dans leurs caresses, dans leurs baisers. Cette sorte de douce danse sensuelle qu'effectuait le blondinet sur les cuisses de son partenaire, ce déhanché faisant s'entrechoquer par intermittence leurs bassins, leur arracha à tous les deux des gémissements de plus en plus explicites, ainsi que des grognements témoignant de leur frustration et de leur impatience.
Après un ultime grognement, Jin fit basculer son compagnon pour l'allonger sur le lit avant de s'attaquer à la ceinture que portait ce dernier. Ses mains tremblantes de désir l'empêchèrent quelque peu à détacher cette satanée ceinture. Un nouveau grognement franchit la barrière de ses lèvres sous le regard amusé du blond. Lorsque l'accessoire, et les boutons, cédèrent enfin, le brun releva les yeux pour les plonger dans ceux du sexy bisounours. Une lueur victorieuse étincelait dans ses pupilles et un grand sourire heureux fendait son visage. Il ressemblait en tout point à un enfant qui aurait pour la première fois réussi à faire du vélo sans les petites roulettes, heureux d'avoir réussi cet exploit insurmontable. Koki ne put s'empêcher d'éclater de rire devant cette vision enfantine de Jin qui se mit alors à bouder. Il l'attira à lui avant de l'embrasser tendrement et de le cajoler, lui murmurant au creux de l'oreille d'une voix sensuelle, rendue un peu plus rauque par l'envie.
« Ne boude pas mon cœur. Tu étais tellement mignon avec cette expression... Je t'aime... »
Le cœur de Jin rata à nouveau quelques battements en entendant ces derniers mots, et surtout le ton emprunt de désir avec lequel ils avaient été prononcés. La moue boudeuse disparut et un incendie éclata au fond de ses prunelles. Il s'empara alors sauvagement des lèvres de son compagnon, les mordillant, les goutant, quémandant l'accès pour approfondir encore plus, accès qui lui fut accordé sans plus attendre. Le ballet sensuellement frénétique de leurs langues reprit avec encore plus de fougue. Ses mains descendirent doucement le long du corps de Koki pour s'emparer du bord de son jean et le faire disparaître rapidement. Elles remontèrent ensuite, glissant le long de l'intérieur de ses cuisses, lui provoquant alors d'innombrables frissons. Passant au creux de l'aine, elles arrachèrent au blondinet un gémissement qui se perdit dans le baiser, avant de continuer leur remontée pour aller redessiner tous les contours de son torse et de ses abdominaux.
« Humm... Jin... »
Ces mots soufflés sensuellement eurent le don d'enflammer encore plus les sens du dit Jin, le rendant d'autant plus avide dans ses baisers et ses caresses. Mais rapidement, ces limites ne lui suffisaient plus, il en voulait plus, bien plus, toujours plus. Tout comme il voyait dans yeux de son partenaire que lui aussi brûlait d'envie d'en avoir plus. Ils s'arrêtèrent un moment, plongeant leur regard dans celui de leur aimé, s'y noyant même. Mais si celui de Koki ne dégageait qu'amour, envie, désir, et tendresse, celui de Jin en revanche revêtait en plus quelques touches d'appréhension, de doute, de questionnement, voire de peur. Le plus jeune remarquant cela tenta de le rassurer sans le brusquer.
« Si tu as peur ou que tu hésites, on n'est pas obligé de continuer tu sais... J'attendrais que tu sois prêt si tu le désires. » « Si... Je veux... J'en ai... Envie... » « Mais... ? » « C'est... Ca semble tellement différent de ce que j'ai connu... » « Comment ça ? » « J'ai l'impression... Que mon cœur... Il va exploser. C'est normal de... Ressentir tout ça ? Toutes ces sensations ? J'ai l'impression d'être... Happé dans un autre monde... De... »
Jin se tut, ne trouvant pas les mots décrivant ce qu'il ressentait. Le doux sourire de Koki ne quittait pas ses lèvres, sa main se posa tendrement sur la joue de Jin comme pour devenir son point d'attache dans ce monde de plaisir. Sa voix, douce, rauque, sensuelle, résonna alors tel un murmure, près de son oreille.
« Laisse-toi gagner par le plaisir. Tu découvriras un monde de volupté dont je pense que tu n'imagines même pas l'existence. Ces déferlantes de sensations qui envahissent le corps lorsqu'on se laisse aller au plaisir, certains ne vivent que pour les ressentir. Laisse-toi happer dans ce monde, découvre ce qu'est le plaisir, l'amour. Je te promets que tu feras alors, le plus beau des voyages. »
A peine sa phrase terminée, le jeune créateur s'empara langoureusement des lèvres de son aimé. Il le fit alors de nouveau basculer pour se retrouver à sa place initiale, au assis à califourchon sur ses cuisses. Mais une chose le gênait, le bout de tissu qui emprisonnait encore son Jinou et qui l'empêchait de pouvoir le toucher librement. Regard de braise, sourire tentateur, Koki détacha sans mal la ceinture, les boutons qui retenaient ce piège de tissu, sans quitter, même pour une seconde, le regard brûlant de son aimé. Jin se noyait littéralement dans l'incendie faisant rage dans les prunelles du blondinet. Il lâcha un gémissement d'aise lorsqu'il fut enfin libéré de la prison de tissu, devenue trop étroite.
Le bruit mat du jean balancé sur le sol de la chambre fut couvert par le gémissement soudain que poussa le beau ténébreux lorsque la main du créateur remonta le long de son corps, en une caresse sensuelle qui se fit plus appuyée lorsqu'il passa sur la partie la plus sensible de son corps. Ce gémissement sembla être la plus belle musique au monde pour notre jeune créateur et il espérait l'entendre encore. Après un nouveau baiser enflammé, la bouche de Koki alla rejoindre sa main et un nouveau grognement se fit entendre, qui se changea en un cri rauque lorsque ses dents allèrent mordiller tendrement la bosse visible sous le dernier piège de tissu du beau brun.
En sentant les doigts de son amant du soir jouer avec l'élastique de son sous-vêtement, Jin frissonna et laissa échapper un soupire invitant le blondinet à continuer et à le libérer de ce tissu gênant, ce qu'il ne tarda pas à faire. A voir Jin ainsi perdu dans les prémices du plaisir, la tête rejetée en arrière, les yeux embrumés à moitié clos, les lèvres de Koki s'étirèrent en un sourire sensuel avant d'aller goûter la friandise qu'il désirait tant. Jin poussa un cri de surprise en sentant l'étau de chair douce, chaude, l'emprisonner et glisser sur son mini-lui. Ces mouvements ainsi que la vision qu'il eue en déviant son regard et en le plongeant dans celui brûlant de son amant, le rendaient fou.
Ses gémissements se firent de plus en plus forts alors qu'il se perdait dans les affres du plaisir et un cri rauque retentit lorsqu'il se libéra. Lorsqu'il refit peu à peu surface, Jin se sentit honteux de ne pas avoir pu prévenir Koki qu'il allait... Il se cacha le visage dans ses mains et proféra quelques excuses à voix basse et rapide. Koki remonta et écarta les mains de Jin avant de l'embrasser tendrement.
« Ne te caches pas mon amour. N'aies pas honte... Tu es magnifique et je veux tout de toi. Même si tu avais dit quelque chose, je n'aurais pas arrêté alors ne te cache pas... »
Jin sonda un moment les yeux de son amant avant de s'emparer à nouveau de ses lèvres pour un baiser fougueux. Il inversa alors les positions et se retrouva à son tour installé sur les cuisses de son partenaire. Il entreprit alors de butiner chaque parcelle de peau qu'il parvenait à atteindre, de la mordiller, de l'embrasser, de la lécher. Il se délectait et se laissait enivrer par le goût de cette peau qui l'attirait tant. Les gémissements engendrés par cette douce torture sur son amant poussaient Jin à toujours plus d'audace et d'envie. Il alla mordiller les petits bouts de chair rosée, durcis par l'excitation, récoltant des gémissements d'autant plus forts et son prénom soupiré avec une sensualité sans égale.
Ses lèvres continuèrent ensuite leur chemin vers son bas-ventre, jouant un moment avec le nombril de son partenaire et le piercing l'ornant, tandis que ses mains caressaient lascivement ses hanches. Arrivé à la limite du sous-vêtement, il hésita un moment avant de l'agripper et de le faire disparaitre. A la vue de cette intimité déjà tendue par le désir et l'excitation, Jin hésita encore. Ses doigts légèrement tremblants allèrent entourer doucement la fierté de Koki. Il approcha ses lèvres également, une lueur d'appréhension dans les yeux. Il n'avait jamais fait ça, avec son ex sa relation était surtout bestiale et tous ces préliminaires n'y avaient pas vraiment leur place. Il se sentait mal à l'aise, cependant il ne voulait pas vexer son partenaire ou qu'il ne reçoive pas le plaisir qu'il lui avait donné... Il voulait faire ce qu'on attendait de lui, il le devait...
Ressentant cette hésitation de la part de son aimé, Koki se redressa avant d'attirer Jin à lui pour lui donner un baiser langoureusement tendre. Ses bras l'entourèrent avec douceur et amour, comme pour le bercer.
« Tu n'as pas à te forcer à quoi que ce soit. Fais ce dont tu as envie. Jamais je ne te forcerais à quoi que ce soit, je veux juste te rendre heureux. »
Jin se laissa aller dans cette étreinte chaleureuse et un tendre sourire apparut sur ses lèvres. Son cœur se réchauffait en présence de Koki, ce n'était pas seulement son corps qui se réveillait, animé par ce désir implacable, mais ce sentiment étrange qu'il ne connaissait pas et qui le submergeait. Il alla ensuite lui-même chercher les lèvres de celui qui faisait battre son cœur à cette fréquence frénétique. Mais à présent il voulait plus, il voulait cette délivrance, ce plaisir que lui avait promis son amant. Il voulait connaitre cette sensation d'être aimé, il le voulait mais n'osait le demander.
Koki ressentit cette hésitation qui s'emparait de Jin, cette envie qui le submergeait mais dont il n'osait parler. Alors doucement, il appuya sur ses épaules pour l'allonger à nouveau sur le lit. Il recommença à parsemer son torse de petite morsures et de baisers pour le détendre et le griser. Rapidement ses gémissements emplirent de nouveau la pièce. Lorsque le jeune créateur lui présenta ses doigts au bord des lèvres, ces dernières les happèrent et sa langue vint s'enrouler sensuellement autours d'eux, les caressant lascivement, les humidifiant avec une sensualité mettant rudement à l'épreuve la retenue dont faisait preuve Koki pour ne pas le prendre en l'instant.
Lorsque les doigts descendirent, effleurant doucement son torse, Jin ne put se retenir de frémir d'avance, retenant avec de mal les gémissements d'anticipation pour ce qui allait suivre. Il gémit cependant de douleur lors de la première intrusion. Koki l'embrassa et le caressa de sa main libre pour faire passer la douleur avant de continuer l'intrusion en y ajoutant un deuxième et un troisième doigt, les bougeant lentement afin de le préparer à la suite des festivités. Les plaintes se transformèrent peu à peu en doux soupires de plaisir et Koki retira alors ses doigts, sous le grognement de frustration de son aimé. Il l'embrassa alors tendrement avant de lui susurrer à l'oreille une douce supplique.
« Détend toi mon amour... Retourne-toi... Ca n'en sera que meilleur encore pour toi... »
Jin acquiesça, déjà perdu dans les limbes du plaisir. Il se retourna, s'allongeant sur le ventre, sa respiration étant déjà difficile. Le plus jeune se pencha à nouveau sur lui, déposant de doux baisers le long de son échine, remontant jusqu'à son cou sur lequel il laissa une trace rouge en ayant aspiré la peau entre ses lèvres. Il lui susurra de nouveau d'une voix emprunte de désir.
« Si tu veux arrêter, que tu as peur ou que tu as mal... Dis le moi... Je ne veux pas te blesser... »
« Va... Vas-y... »
Après un ultime baiser, Koki s'empara de ses hanches pour le soulever légèrement et entra doucement en lui. Jin ne put retenir un cri de douleur de franchir ses lèvres, ce qui stoppa le jeune créateur dans son geste. Mais son amant l'incita à continuer, certain que la douleur passerait. Il reprit alors son mouvement en s'arrêta une fois entré au plus profond de lui et patienta le temps de le sentir se détendre. Lorsque les plaintes se changèrent à nouveau en soupires d'aise, il initia ses mouvements, lui arrachant immédiatement des gémissements de plaisir.
Jin s'était déjà retrouvé dans ce rôle lorsqu'il était avec son ex, mais jamais les sensations avaient été aussi fortes ni aussi tendre à la fois. Avec lui, c'était généralement douloureux, il était trop avide de l'avoir, de profiter de lui pour tenir compte de ses sentiments, de ses sensations. Mais avec Koki, il se sentait étrangement bien, ce n'était même presque pas douloureux et le plaisir chassait rapidement ces légers désagréments. Avec lui, il semblait être transporté dans un monde de pur plaisir.
Les mouvements s'était amplifiés et accélérés, les respirations étaient haletantes, désordonnées, difficiles, les peaux étaient moites de sueur et les gémissements emplissaient à présent la pièce sans retenue. Koki se releva, incitant Jin à faire de même. Ils s'assirent, le jeune créateur le dos contre la tête de lit, Jin assis sur lui, le dos contre son torse. Les mains sur les hanches de Jin, il l'aida pour reprendre les mouvements et parvint rapidement à atteindre son point sensible, le faisant brusquement crier de plaisir. La tête lâchée en arrière, posée sur l'épaule de Koki, les cheveux humides collés contre la peau de son amant, Jin n'était plus que plaisir et jouissance, perdu dans ce monde proche du septième ciel.
Après quelques mouvement supplémentaires, deux cris d'extase se firent entendre proches l'un de l'autre alors que les deux amants se libéraient, goutant au plaisir suprême. Encore perdus dans les affres du plaisir, ils s'allongèrent blottis dans les bras de l'autre afin de récupérer et de se laisser rapidement happer par les bras de Morphée.
**
Le réveil de Jin fut le plus doux qu'il ait connu, entouré par l'agréable chaleur de celui qu'il pouvait à présent appeler son amant, qui l'enlaçait tendrement. Les souvenirs de la nuit passée lui revinrent en mémoire et ses joues prirent une belle teinte rosée alors qu'un doux sourire apparut sur ses lèvres. Il resserra son étreinte autours de son amant et cacha son visage au creux de son cou. Koki fut charmé par ce doux réveil et tous les deux s'enlacèrent de nouveau passionnément, comme pour sceller cette nouvelle union.
La matinée fut douce. Jin devait reprendre l'avion pour retourner au Japon, ramener les échantillons de tissus et accessoires à son patron, retrouver sa petite vie vide et morne. Mais il n'avait aucune envie de quitter son nouvel amant. Pour la première fois il s'était senti vivre et c'était dans ses bras. Pour la première fois il avait ressenti la joie, le bonheur, le plaisir. Il ne voulait pas quitter tout ça, il ne voulait pas quitter Koki tout simplement. Aussi décida-t-il de rester quelques jours supplémentaires en Italie, quitte à envoyer son patron se faire voir, ne se préoccupant pas des foudres qu'il allait sûrement recevoir à son retour.
Ces quelques jours en Italie furent les meilleures vacances qu'il avait eues jusqu'alors. Les deux amants les passèrent à visiter cette ville fabuleuse et curieuse, goûtant les spécialités culinaires parfois étranges, mais souvent succulentes. Ils alternèrent ces moments tourismes avec d'autres biens plus câlins et intimes.
Le retour au Japon se passa bien mieux pour le pauvre Jin, car heureusement, son cher et tendre Koki était avec lui pour l'aider à surmonter cette terrible épreuve de l'avion. Comme il le pensait à raison, son patron entra dans une colère noire de voir que son larbin avait osé profiter de l'Italie pour se prélasser. Il se réjouissait d'avance à ce qu'il allait lui faire subir pour cet affront, mais resta abasourdi lorsqu'il lui remit sa lettre de démission. Jin lui fit un grand sourire et s'en alla en lui adressant un signe peu convenable de la main. Il claqua la porte en éclatant de rire, enfin il se sentait libre, enfin il allait faire ce qu'il voulait...
Il s'en alla en courant de l'agence pour aller rejoindre son amant qui venait comme lui de donner sa démission. Ils se rejoignirent devant le local qui était à présent le leur et qui abriterait bientôt leur propre agence de création. Après avoir fini de préparer tout pour l'ouverture prochaine qui aurait lieux quelques jours plus tard, ils rejoignirent ensemble ce nouvel appartement qu'ils avaient pris ensemble.
L'ouverture de leur agence se fit en grandes pompes, les contacts que Koki avait dans le milieu leur permirent de se faire rapidement un nom. Tous les grands créateurs avaient déjà entendu parler du jeune prodige, qui assistait celui de leur collègue qui était le plus exécrable mais aussi le meilleur de sa génération. C'était ainsi qu'ils avaient rapidement accordé leur soutien aux deux jeunes hommes pour leur permettre de démarrer.
Une fois dévoilées, les créations de Jin eurent, elles aussi, rapidement du succès, tant par leur originalité que par leurs touches exceptionnelles et visionnaires grâce au sens aigu de la mode de Jin. Ils purent collaborer avec d'autres agences prestigieuses et ainsi préparer leurs premiers défilés, certes de petits défilés peu importants, mais pour eux c'était une grande marche vers la réussite et leur futur.
Avec le succès des premiers défilés, ils réussirent à se faire un nom dans la presse spécialisée et bientôt d'autres contrats arrivèrent et ils durent engager plusieurs autres collaborateurs. Leur popularité ne cessait d'augmenter dans le milieu grâce au fait qu'ils avaient réussi à dénicher des collaborateurs hors pair, d'autres jeunes comme eux qui avaient du mal à trouver du travail et dont le tallent n'était aucunement reconnu. Ce fut ainsi qu'en très peu de temps, pour une si jeune agence, en l'espace d'une grosse année, ils purent participer à de grands défilés prestigieux.
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Deux ans après leur installation, le nom de leur agence et des deux créateurs principaux étaient de plus en plus connus et leurs créations s'arrachaient comme des petits pains. Jin finit par se dire qu'à présent il était devenu quelqu'un de respectable dans le domaine qu'il aimait, enfin il l'espérait. Il voulait aller voir ses parents afin de tenter de se réconcilier avec eux et enfin retrouver sa famille, mais il appréhendait toujours leur réaction. Son amour l'encouragea dans ce sens, en lui disant que quoi qu'il se passe, il serait toujours là pour lui. Ces paroles chassèrent les derniers doutes de Jin, et il se rendit dans son ancienne maison, là où résidaient ses parents.
A voir la tristesse sur son visage et ses yeux larmoyants à son retour, Koki comprit facilement que la rencontre entre son amant et ses parents devait s'être très mal passée, et il ne se trompa pas. Ses parents ne l'avaient même pas laissé entrer dans la maison. Ils avaient bien sûr entendu parler de lui, le jeune créateur qui franchissait les marches du succès, mais pour eux, et surtout pour son père, tout ceci n'était que fanfreluches et broutilles. Un métier tel que celui-là ne pouvait être pris au sérieux. La discussion, si on pouvait appeler cet échange comme tel, s'était terminé sur un « Tu n'es plus notre fils ! » paternel qui brisa le cœur de Jin.
La présence de Koki lui permit d'oublier cet épisode de sa vie. Il avait à présent l'amour, un travail qui lui plaisait, sa vie n'était donc pas si mal après tout...
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| | | | [OS+bonus] Welcome in Italia (KoJin) | |
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