[O.S : Lime] One Night Club Roppongi (Akame)

Kamenashi Kazuya frottait inlassablement son corps de gel vert exhalant le citrus et la réglisse. Une fragrance puissante et étourdissante. Dans les cheveux, sur sa nuque poli, son cou érigé solidement, ses épaules larges et pourtant menues, son poitrail à peine musclé, son abdomen légèrement développé, ses hanches si sensuelles et souples, son entre-jambe à la moyenne nationale, ses cuisses longilignes et fermes, ses genoux robustes et lui permettant une stabilité hors pair, ses tibias et mollets sveltes et agiles puis pour finir, ses pieds petits, mais qui possèdent la force nécessaire de le porter sans ronchonner... Enfin propre, il sourit et sortit enfin de sa cabine de verre, rien de mieux qu'une douche bien chaude pour finir une journée et commencer une nuit, n'est-ce pas ? Il était 19h47 pour être précis et le beau et solitaire milliardaire allait se rendre à son endroit favori comme il le faisait chaque vendredi soir. Sa soirée sera des plus ordinaires, des plus normales. Il regardera les nouvelles têtes, ignorera les blondes, surveillera son petit préféré et se moquera bien de sa vie si malsaine. Nu dans son salon, il se dirigea vers son dressing, leva la tête d'un air satisfait lorsque les lumières s'allumèrent après avoir claqué dans ses mains, ses yeux balayèrent la petite salle et il se posta premièrement devant les sous-vêtements. Une étagère immense de boxers et caleçons accompagnés de chaussettes. De différentes couleurs, d'épaisseurs différentes, mais la qualité, toujours au top. C'est l'une de ses devises. Il observait avec minutie chaque détail qui peut paraître insignifiant pour d'autres personnes, pour la populace comme le dirait-il, mais le bourgeois, lui, faisait attention à toutes ces petites choses. Un boxer bordeaux, d'une marque de lingerie pour homme renommée, enfilé sur les fesses, des chaussettes de cachemire noir, c'est au tour du haut. Je vous épargne l'abondance de cette mine d'or vestimentaires, il y en a vraiment pour des millions... Un haut moulant à manches longues en toile blanche, un V taillé au niveau du col, rattaché par des lacets de cuir, un jean noir épousant à merveilles ses courbes si efféminées, une ceinture de la même couleur que le bas ornée d'une boucle argentée, un signe tribal perché sur le bassin. Quelles chaussures maintenant ? Il arpenta les plusieurs rayons qui trônent chez lui et finalement craqua pour une paire de baskets vert fluo, montantes jusqu'au-dessus de ses chevilles. Il faut l'avouer que pour certain, ces pompes sont d'un mauvais goût... mais que voulez-vous, tant que ça coûte cher, c'est du ''bon'' non ? Enfin sapé pour aller en discothèque, il choisit dans un gros tiroir une montre énorme en argent et la place à son poignet gauche. Il sortit enfin de cette caverne d'Alibaba pour n'importe quel sérial-shopper et s'arrêta devant son miroir mural. Il cligna des yeux lascivement et lança un sourire charmeur à son propre reflet. Son visage reprit vite un air sérieux et stoïque puis il posa sur son nez une paire de lunettes aviateur orange. Un blouson en cuir sur l'épaule droite, il vérifia que papiers et multiples cartes de crédits sont bien présentes dans le veston. Après avoir contrôlé que toutes les lumières étaient éteintes, il ferma à clés son magnifique duplex et s'engouffra dans l'ascenseur. Les 18 étages descendus, la voiture repérée, le moteur enclenché, la route défila devant lui. Les feux de circulation, les panneaux d'indications, les piétons, les motards, les cyclistes, il n'en avait que faire cependant il espérait tout de même qu'aucun de ces gens de petite fortune égratignent sa belle caisse noire vernis.

Cela empestait le cuir bien nourri, le désodorisant pour voiture aux sapins du Mont Fuji, la radio à fond sur la référence niveau électro, notre bobo préféré s'échauffait pour cette longue nuit. Même s'il n'allait pas forcément beaucoup bouger, ses oreilles devront apprécier cette musique qui tournera pendant des heures, des heures, des heures et des heures. Ses doigts clapotèrent sur le volant. Les basses vibrèrent dans tout l'appareil, rien de mieux pour se remettre la banane ! Enfin arrivé, il ouvrit grâce à sa carte membre V.I.P le parking et s'y gara. Rien que dans l'ascenseur il pouvait ressentir les retentissements de la mélodie, les vrombissements de la foule en délire. Même l'odeur de l'alcool affluait jusqu'à lui... Ses narines s'agrandirent, dégustant cette émanation qui l'étourdissait. Lorsqu'il fut arrivé dans la salle, un bodyguard l'accosta et lui fit, son plus beau sourire.

«Quel plaisir de vous voir de nouveau parmi nous, Mr.Kamenashi. Je vous place à votre table habituelle ? »


Le bourgeois osa appliquer son regard sur celui de l'homme taillé comme un frigidaire, ce qui fit d'ailleurs frissonner ce dernier et il hocha de la tête, acquiesçant à sa noble proposition. Un air hautain se plaqua sur toute sa face et des têtes se retournèrent à sa vue. Kamenashi Kazuya est beau, est riche, est connu, a un caractère bien trempé, est un gros hypocrite et ça tout le monde le sait. Mais ce soir, comme tous les autres soirs, il sera adulé, adoré, contemplé, jalousé, envié. Trop riche, trop salaud, trop superficiel. Aucune sensibilité, cruel et sans coeur. Radin et fier comme un pou, il ne se laisse manipuler par personne mais, retire toujours quelque chose d'intéressant des autres. Profiteur et malsain, on ne pouvait que le détester. Mais il fallait le respecter. Après tout n'est-ce pas un homme influent et de toute façon nous lui avons permis d'être aussi haut placé.C'est donc une grandeur d'établissement qu'il possède selon Blaise Pascal, nous nous devons de le respecter, mais pas forcément de l'estimer. Cultivé, intelligent et malin, que voulez-vous, il sait ouvrir sa bouche lorsqu'il le faut et en faire sortir des choses pour vous rabattre le clapet. Assis à sa place favorite, il sirotait un cocktail bleu qu'on venait tout juste de lui apporter.

Les néons, les flashs, les bracelets phosphorescents multi-couleurs, ses pupilles surveillaient la salle d'en bas. La grande baie vitrée lui permettait d'examiner chaque recoin et chaque banquette de velours prunes. Des mains étaient levées en rythme avec le tempo et le ''Bam'' répétitif de la techno assourdissante qui régnait sur la piste de danse. C'est alors, que l'attention de l'homme de 25 ans fut attrapée par une tignasse brune. Son coeur se souleva, ses paupières clignèrent un bon nombre de fois, Kazuya se rassit un peu mieux sur son sofa et là, sa bouche se pinça. Bon sang, le jeu allait-il recommencer encore ce soir ? Pour l'instant, l'autre ne l'avait pas encore vu, mais notre beau garçon lui appréhendait déjà l'avenir proche. Il remua frénétiquement la tête pour se remettre les idées en place puis il se mit à rire du garçon qu'il observait.

« Pff ! Toujours le même gilet tout dégueulasse que tu portes ? Et ton pantalon trop large, tu n'en as pas marre ? »

Seul dans le coin V.I.P, il se moquait à pleins poumons. Mais quel manque de soin bordel ! Son hoodie bordeaux offert par sa cougar number one, tâché d'alcool et d'autre substance illicite et son jean, n'en parlons pas, Kamenashi n'osait même pas imaginer la substance qui pouvait régner dessus. Cependant, ce petit merdeux en attendant se tapait toutes les nanas et même si cela ne dérangeait pas notre beau gosse, bien au contraire, il ne tarda pas à se demander pourquoi les filles tombaient raide dingue de lui...


De toute façon, ce n'étaient que des vieilles peaux à ses côtés, cherchant à l'acheter avec de l'argent mais à côté de ce bourgeois, elles n'avaient rien, rien du tout. C'est bien pour cela que le châtain trouvait cette situation plus qu'ironique. Au loin, des pauvres aident les plus pauvres en échange de leurs corps. Tel un gigolo de luxe, le japonais ténébreux devait se donner pour gagner sa vie, quelle tristesse. Il calma tout de même rapidement ses moqueries pour retourner à sa contemplation. Bordel, il l'avoua, ce type est une beauté fatale. Des hanches si dansantes et sexuelles, des yeux charnels qui vous donnent envie de vous damner à ses pieds, des lèvres plus que tentatrices et émoustillantes, voilà qu'il était à nouveau focalisé sur ses moindres gestes. Sa main droite glissait sur les cuisses découvertes de la blondasse tandis que l'autre glissait dans le décolleté de la japonaise âgée. Après un long baiser torride sur une rousse qui le chatouillait au niveau de l'entre-jambe, il leva son regard inquisiteur sur le seul membre VIP. Un sourire au coin et sa langue qui passa sur sa lèvre inférieure... Le bobo s'horrifia, le jeu allait reprendre tout comme la dernière fois et les fois précédentes. Son souffle s'accéléra, sa poitrine se soulevait à une allure délirante et son visage se décomposa, l'homme pointilleux ne savait plus où mettre la tête.


Le sulfureux lapin matait le bourgeois avec insistance pendant ses actes érotiques. Coups de langues, tripotages et massages, il n'y avait rien de mieux pour lui, il savait qu'à la fin il aurait un petit joujou en prime. De plus, quel plaisir de pouvoir par la même occasion observer cet être torturé qui lui aussi avait l'air de prendre plaisir... Un plaisir pervers et malsain. Aimait-il vraiment le voir se faire caresser par des femmes toutes plus gourmandes que les autres. Ses cuisses, ses côtes, son ventre, sa chevelure, tout était apprécié dans l'instant présent. Mais son objectif, la personne qui restait dans son collimateur n'était autre que Kamenashi. L'homme dénommé Jin continuait donc ses cajoles tandis que notre cher V.I.P lui, s'excitait à le regarder. Quelle frustration intense pouvait-il ressentir à cet instant. C'était comme si le vide s'était propagé autour de lui et qu'il n'existait que le brun et ses grimaces lascives et il entendait des gémissements, il imaginait ses gémissements, il admirait ses traits faciaux se tordre de satisfaction lorsqu'une des trois nanas mit sa main dans son caleçon... Rapidement, la réaction physique du riche se fît sentir sous sa braguette. Une légère douleur et aussi un hoquet de contrariété s'échappa de sa bouche si bien dessiné. Il repartit dans ses rêves en plongeant dans le blanc de l'inconnu et fantasma sur sa peau nue et satinée, ses biceps seraient musclés et il possèderait des mamelons d'un brun foncé, un bassin taillé dans du marbre, des jambes athlétiques et puissantes qui n'attendent que d'être prise. Lorsqu'il crierait de jouissance... Il... Il ouvrirait ses lèvres si pulpeuses et flamboyantes pour laisser le nom de ''Kazuya'' se dessiner dessus et retentirent dans toute la pièce... Le châtain s'essouffle, sa main descendue sur son bas ventre titillait et provoquait encore plus l'érection qu'il avait déjà. Sa tête se lance en arrière, coupant le contact visuel avec le ténébreux. Il le rejoignit dans son propre monde.

« Quel enfoiré... »

Les soupirs prolongés de Jin, leurs transpirations mutuelles mélangée l'une à l'autre, les coups de bassins incessants, les complaintes lascives et quémandeuses, plus, Kamenashi en voulait plus. Il souhaitait pouvoir sentir les muscles de ce pauvre type se serrer autour de sa tige déjà si rigide, il souhaitait prendre son pied, se finir en lui et se barrer alors que le Soleil ne se lèverait à peine. On entendit un léger grognement dans la salle privée, les paupières du bobo se rouvrirent, sa main avait empoigné son sexe. Bordel, non pas encore... Ses iris reposaient sur l'homme convoité, il respirait avec peine et difficulté puis entama des va et vient, subissant donc les yeux vicieux et satisfaits de son partenaire à longue distante.

Son gilet retiré, son tee-shirt soulevé, les femmes embrassaient son poitrail, mordait ses tétons, s'occupait de sa virilité avec leurs mimines libres. C'était une torture, une abomination pour Kamenashi et Jin lui commençait à peine à faiblir. Il savourait les réactions de ce garçon qu'il ne connait pas réellement. C'est juste un mec hautain et coincé nan ? Cependant, ce jeu était devenu la chose la plus intéressante dans ce monde. Un divertissement libidineux qui ne pouvait que le stimuler. Ces cougars à côté ne faisaient que... Le nourrir, l'habiller, le font vivre tout simplement. Mais il se languit de tout ça. Sa tête s'appuya sur le mur, ses lèvres s'écartèrent et des soupirs s'évadent. Ils s'accélérèrent lorsque que les iris si brillants de longèrent les épaules de sa proie vers le bas, pour tomber sur son entre-jambe. Comme si l'espace entre eux deux avaient disparus, les détails les plus somptueux s'offrirent à lui. Du rose, un muscle, tendu, raide, sur le point de jaillir, déjà ? Non, pourquoi devait-il toujours se terminer sur ses ancètres ?

Kamenashi haletait, ses jambes se resserrèrent lorsqu'il remarqua la curiosité de l'autre. Ne me regarde pas ici, il le répétait si fort. Ne me regarde pas ainsi, son coeur l'hurlait tant. Il se sentait flancher, fléchir, il s'éteignit, s'affalant sur le côté. Les cheveux éparpillés sur la mousse pourpre, son souffle chaud et humide ne voulaient pas s'arrêter. Bon sang, fallait qu'il se barre d'ici. Il resta statique, les yeux clos pendant un certain moment. Ne plus le regarder, sinon l'érection allait revenir imaginait-il. Il se retourna, referma sa braguette et se leva. Les pulsions sexuelles sont les plus dangereuses... Se sentant encore lourd, mais par la même occasion soulagé, il descend vite de son balcon privé et se dépêcha de se diriger vers le parking. Il grelottait légèrement et grimaça. Il a oublié de boire son cocktail avec tout ça ! « C'est malin » annonça-t-il, sa voix résonnant dans le sous-sol éclairé.


Un claquement de porte, des crissements de caoutchouc sur le sol gris plastifié. Des pas hâtifs et un arrêt brutal. Brusquement, Kamenashi tourna la tête surpris, mais aussi horrifié. Que faisait-il ici lui ? Il prit un air de dédain et le fixa de haut.


« Tu veux quoi toi ? »

Essayant de retrouver son souffle, le gigolo leva la tête et grimaça, énervé par le ton employé de ce type. Il se frotta les genoux puis se remit debout.

« Tu comptes aller où comme ça ? »

La réaction du richissime ne se fit pas attendre, il fronça les sourcils. Dis donc, quelle familiarité ! Son visage prit un air menaçant et il répondit sèchement :

« Je m'en vais. »

Il tourna sur ses talons et fit sonner sa voiture grâce à son beeper.
Le brun se pinça les lèvres, ce n'était pas tâche facile de briser la frontière entre les deux. Mais vu la bosse qu'il avait sous son pantalon, il fallait bien faire quelque chose !

« Hey ! »

Il trotta jusqu'à l'être se croyant supérieur, agrippa son bras et lui refit face.

« Je viens. »

Un sourire vicieux s'installa sur son visage, ses pupilles perforantes tentaient d'envouter Kazuya.
Un gémissement comme seul réponse. La passion était revenu, il le tira jusqu'à sa voiture. C'était la première fois que quelqu'un rendait dingue, enflammait autant le bourgeois. Il le fallait, il le voulait. Il souhaitait s'emparer de lui comme ce dernier pouvoir le captiver.


Quelques semaines plus tard

« Hey... Tu veux pas le jeter ton gilet tout pourri maintenant que tu vis avec moi ? »

Jin se retourne sur son amant, lui sourit tendrement passant ses doigts dans ses cheveux, puis d'une voix innocente et naïve déclare simplement :

« Tu... Tu... Tu l'aimes pas ? »

Son compagnon le fixe d'une façon qui veut tout dire.
Dépité, il part bouder... Pour mieux se venger après. Pour mieux le frustrer.
Et c'est ainsi que le jeu érotique continue encore... Et encore. ❤

Mais ce n'est pas Kamenashi qui va se plaindre, ne ?

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Publié ici ==> Shokibo


Mon deuxième O.S ! L'idée me trottait depuis un moment, alors je l'ai enfin écrite ! J'en ai encore pleins d'autres en réserves... Trop même, comment je vais trouver le temps pour tout faire moi ?! J'ai 7 R.Ps °O°" 7 ! C'est énorme c'ets environ 7 000 mots XD Bon, on va tenter de tout boucler vite hein ? ~ Je veux écrire de l'Akame ! TwT Et même plus *w*


Bref, j'espère que ça vous a plu et j'attends vos critiques et vos remarques avec hâte et je veux vite m'améliorer ^w^ (à force d'écrire ça sera facile non ?)

Ajkflghs ....OMG! OMG! OMG! Tu viens de faire renaître l'amour de l'Akame chez moi J'ai trouver ton style d'écriture assez particulier au début mais il colle tellement bien avec la situation
J'avais arrêter de lire de l'Akame par manque de "temps" mais cet OS est mon deuxième amour

Revenons à l'histoire :3 Le jeu monte vachement vite du coup on super vite (enfin pour ma part, les autres je sais pas xD), tellement qu'a un moment j'ai perdu ma ligne. ça arrive pas souvent je te dis bravo :3 Dans tout ce que j'ai lu j'ai pas trouvé souvent un point de vue externer basé sur Kame mais c'est ça qui fait le charme de ce genre d'histoire~
Très peu de dialogue, ça c'est bon aussi

Bref j'aime j'adore faut que je te fasse un câlin :3

Haw Yoi ! Merci beaucoup ^w^ A dire vrai, je l'ai retouché mais j'ai pas encore posé la correction sur le fo !

(Pour dire, j'ai même changé la fin XD)

Mais en ce moment, j'ai pas trouvé le temps de continuer mes fictions -_-
Trop de choses à faire tue les choses à faire 8D